Le développement psychomoteur

De 0 à 3 ans, l'enfant acquiert une multitude de capacités : il apprend à se déplacer, jouer, communiquer, interagir. Le développement psychomoteur englobe non seulement l'acquisition motrice mais aussi cognitive, ainsi que les capacités d'interaction sociale.

Toutefois le développement psychomoteur peut paraître dysharmonieux : on peut constater un décalage voire un retard dans certaines acquisitions. Chaque enfant est différent et ne développe pas les compétences au même rythme: rappelez-vous que les prématurés mettront plus de temps à franchir certaines étapes. Alors quand s'inquiéter ?

Votre enfant ne tient pas bien sa tête

En général, les enfants apprennent à s’asseoir sans aide presque au même moment où ils arrivent à se retourner et à maintenir leur tête. Les muscles dont ils ont besoin se développent progressivement depuis la naissance et finissent par être assez robustes entre 4 et 7 mois. Vers 8 mois, 90 % des bébés savent s’asseoir sans appui.

Si votre bébé a des difficultés à tenir sa tête droite, à lever son torse en appuyant sur ses bras à 6 mois, parlez-en à votre pédiatre.

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Votre enfant tarde à marcher

Souvent bébé a déjà commencé l'exploration de son environnement en se déplaçant à 4 pattes. Mais pas de panique si votre enfant ne passe pas par cette étape : certains enfants passent directement de la position assise à la position debout. Si bébé tient debout et tarde selon vous à marcher, peut être a-t-il développé une autre compétence : le langage, la manipulation...

Si votre enfant ne marche toujours pas à 18 mois et s'il a des difficultés à tenir debout, consultez un pédiatre pour faire le point.

Votre enfant tombe souvent

L'acquisition de la marche justifie de fréquentes chutes et souvent c'est anodin. On peut aider l'enfant en intervenant sur 3 points : faire vérifier sa vue, ses oreilles et ses chaussures. La pointure doit être adaptée avec un pied qui doit être à l'aise et bien maintenu (attention, ça change vite !). Un enfant avec des pieds plats, des pieds qui regardent en-dedans, les genoux qui rentrent sont des anomalies qui disparaissent souvent peu à peu avec la croissance. Néanmoins à 5 ans l'enfant doit être stable !

Si vous constatez qu'il est plus difficile pour lui de courir ou de sauter, s'il a de fréquentes pertes d'équilibre au quotidien, parlez-en à votre médecin.

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Mon bébé a des troubles du sommeil

Si les parents respectent bien le « besoin rythmique fondamental » du nouveau-né, celui-ci devrait dormir 21h/24.


Si son environnement interne et/ou externe ne lui permet pas de se laisser glisser dans une détente totale,  il risque de se réveiller quelques temps après le coucher ou de « résister » jusqu’à épuisement. Plus grand, des réveils avec des cauchemars, il refuse d'aller se coucher, ne peut s'endormir seul...

Si ces troubles persistent dans le temps, prenez conseils auprès de professionnels qui vous aideront à faire le point.

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Mon enfant est anxieux

Tout comme nous adulte, il est légitime qu'un enfant ait peur : du noir, des bruits forts, des monstres, voire du Père Noël ! Certains bambins sont plus anxieux que d'autres et peuvent avoir davantage de difficultés à s'habituer à un nouveau lieu, un nouveau visage ou à une nouvelle activité. Si votre enfant reste à l'écart d'un groupe d'enfants, essaie d'éviter de manière systématique une nouvelle activité ou situation : cela peut devenir envahissant pour lui et source de souffrance.

Si vous pensez que l'anxiété a des répercussions sur son rythme quotidien (sommeil, jeux...) ou si vous vous sentez frustré(e) n'hésitez pas à prendre conseil auprès d'un spécialiste.

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Mon enfant pleure ou est en colère souvent

Très tôt vous apprenez en tant que parent qu'un enfant s'exprime par des pleurs, des cris et plus tard des crises !

Pour un bébé, pleurer est son seul moyen de communication et très vite vous déchiffrez les pleurs de faim, fatigue, inconfort...Et ça y est dans son tout petit cerveau qui est à peine fonctionnel il établit déjà des liens : il a trouvé le moyen inconscient mais infaillible de faire réagir l'entourage et d'obtenir une réponse ! Seulement les colères et les pleurs des petits peuvent s'intensifier, se multiplier voire durer.

Vous vous sentez dépassé(e), votre patience est mise à rude épreuve, n'hésitez pas à contacter nos professionnels.

 

La phobie scolaire

Ce terme proprement dit ne veut rien dire tant la complexité englobe le sujet ! Parfois l'enfant a du mal à se détacher de sa famille : c'est l'angoisse de séparation. Dans d'autres cas, l'enfant a peut-être subi ou vécu un traumatisme à l'école : agression, harcèlement, menaces...ou encore l'enfant fait face à des difficultés scolaires car se sent "sous pression".

Quoiqu'il en soit la souffrance de l'enfant est bien réelle et il faut la prendre en considération. Des solutions existent, prenez contact avec notre Centre.

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La crise d'ado

Cette période débute par des changements par exemple au CM2 on voit leur coupe de cheveux changer, veulent choisir leurs vêtements..et puis il y a le haussement d'épaules ou le fameux "c'est bon" quand vous leur parlez... Critiquer, s'opposer, transgresser...: c'est normal, c'est le processus de séparation et d'individuation qui s'opère.

Quelle est la bonne distance ? Pourquoi cette période est-elle difficile pour les parents ? Quelle autorité adopter ? Et ça s'arrête quand ?

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