LE BILAN CHEZ L'HOMME
Interrogatoire et examen clinique
INTERROGATOIRE
Il représente le temps principal de la consultation. Il s’attache à rechercher au niveau familial des antécédents d’infertilité, de cancers de l’appareil uro-génital et de maladies génétiques (chromosomes, mucoviscidose...).
Sur le plan personnel, en-dehors de l’interrogatoire habituel, on s’intéressera aux antécédents de chirurgie inguinoscrotale (hernie inguinale), à la notion de pathologies chroniques (diabète, affections respiratoires, neurologiques, psychiatriques...) et de prise médicamenteuse au long cours.
Sur le plan des antécédents andrologiques, on s’intéressera à tous les évènements susceptibles de perturber la fonction testiculaire, en particulier le traitement médical et/ou chirurgical de cryptorchidie uni ou bilatérale, les antécédents de chirurgie testiculaire ou d’infections urogénitales (orchiépididymites dans un contexte de MST, orchite ourlienne (oreillons), tuberculose génitale...). Il sera également utile de savoir si le patient a déjà fait la preuve de sa fertilité (avec sa partenaire actuelle ou avec d’autres).
Une intoxication tabagique sera systématiquement recherchée de même que les prises régulières de cannabis et d’alcool. Il faudra s’enquérir de la profession du patient pour rechercher une exposition excessive des testicules à la chaleur ou à d’autres toxiques (pesticides, solvants...), et se renseigner sur la pratique du sport (fréquence et type d’activité sportive).
Enfin, il faudra s’intéresser au déroulement et à la fréquence des rapports sexuels en recherchant des dysfonctions sexuelles masculines pouvant compromettre la fertilité du couple : dysfonction érectile, anéjaculation, dyspareunie, éjaculation précoce.
Il sera réalisé par un urologue au moindre doute. Ce dernier s’attachera avant tout à rechercher des signes d’hypoandrisme, évoquant une atteinte de la fonction endocrine testiculaire (c’est-à-dire des signes témoignant d’un manque d’hormones mâles) : gynécomastie (présence de seins), diminution de la pilosité (fréquence de rasage du visage), fatigue, baisse de la libido, répartition gynoïde des graisses...
Le reste de l’examen est centré sur l’appareil urogénital :
Sur le plan personnel, en-dehors de l’interrogatoire habituel, on s’intéressera aux antécédents de chirurgie inguinoscrotale (hernie inguinale), à la notion de pathologies chroniques (diabète, affections respiratoires, neurologiques, psychiatriques...) et de prise médicamenteuse au long cours.
Sur le plan des antécédents andrologiques, on s’intéressera à tous les évènements susceptibles de perturber la fonction testiculaire, en particulier le traitement médical et/ou chirurgical de cryptorchidie uni ou bilatérale, les antécédents de chirurgie testiculaire ou d’infections urogénitales (orchiépididymites dans un contexte de MST, orchite ourlienne (oreillons), tuberculose génitale...). Il sera également utile de savoir si le patient a déjà fait la preuve de sa fertilité (avec sa partenaire actuelle ou avec d’autres).
Une intoxication tabagique sera systématiquement recherchée de même que les prises régulières de cannabis et d’alcool. Il faudra s’enquérir de la profession du patient pour rechercher une exposition excessive des testicules à la chaleur ou à d’autres toxiques (pesticides, solvants...), et se renseigner sur la pratique du sport (fréquence et type d’activité sportive).
Enfin, il faudra s’intéresser au déroulement et à la fréquence des rapports sexuels en recherchant des dysfonctions sexuelles masculines pouvant compromettre la fertilité du couple : dysfonction érectile, anéjaculation, dyspareunie, éjaculation précoce.
EXAMEN CLINIQUE
Il sera réalisé par un urologue au moindre doute. Ce dernier s’attachera avant tout à rechercher des signes d’hypoandrisme, évoquant une atteinte de la fonction endocrine testiculaire (c’est-à-dire des signes témoignant d’un manque d’hormones mâles) : gynécomastie (présence de seins), diminution de la pilosité (fréquence de rasage du visage), fatigue, baisse de la libido, répartition gynoïde des graisses...
Le reste de l’examen est centré sur l’appareil urogénital :
• la palpation des testicules avec évaluation du volume, de la consistance (normalement ferme) et recherche de nodule
• la palpation des épididymes à la recherche d’une dilatation évoquant un obstacle d’aval
• la présence ou non des canaux déférents au niveau du cordon
• la recherche d’une dilatation veineuse au niveau du cordon et du pôle supérieur du testicule (gauche le plus souvent), majorée en position debout et lors de la manoeuvre de valsalva (varicocèle)
• la taille de la verge et la position du méat urétral (hypospadias ?)
• un toucher rectal pour examiner la prostate et les vésicules séminales est recommandé en cas d’antécédents d’infection uro-génitale, de suspicion d’anomalie obstructive des voies génitales, de signes fonctionnels urinaires (dysurie) ou si l’âge du patient (plus de 50 ans) justifie un dépistage du cancer de la prostate.
• un toucher rectal pour examiner la prostate et les vésicules séminales est recommandé en cas d’antécédents d’infection uro-génitale, de suspicion d’anomalie obstructive des voies génitales, de signes fonctionnels urinaires (dysurie) ou si l’âge du patient (plus de 50 ans) justifie un dépistage du cancer de la prostate.