L'ENDOMÉTRIOSE
L'adénomyose

Après que ce tissu de glandes ait subit la croissance pendant le cycle menstruel, lorsqu'il doit s'éliminer au cours des règles, le sang et les vieux tissus ont beaucoup de mal, voire ne peuvent pas sortir du muscle, ce qui provoque des douleurs utérines sous forme de crampes menstruelles.
Habituellement il y a une barrière entre l'endomètre et les couches profondes de la paroi utérine qui agit comme une défense contre l'invasion du tissu de l'endomètre. Les femmes qui développent de l'adénomyose ne semblent pas avoir ce moyen de défense.
QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE L'ADÉNOMYOSE ?
On retrouve ainsi par ordre de fréquence :
• pesanteur pelvienne
• dyspareunies profondes (douleurs pendant les rapports sexuels)
DIAGNOSTIC DE L'ADÉNOMYOSE
L’examen clinique est pauvre. Il retrouve parfois un utérus globuleux, augmenté de volume au toucher vaginal et sensible à la mobilisation. L’examen peut retrouver des signes d’endométriose ou de fibromes utérins associés.
• images nodulaires intra-myométriales hyperéchogènes (adenomyome)
• myomètre hétérogène
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cryptes d'adenomyose |
myomètre épaissi et hétérogène |
C) L'hystérosalpingographie (radiographie de l’utérus et des trompes)
Il s'agit habituellement d'une découverte fortuite à l'hystérographie, effectuée dans le cadre de l'exploration d'une infertilité :
• Cornes utérines dirigées vers le haut ou tuba erecta (on parle aussi d'aspect en "cornes de taureau"
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bords spiculés | ectasie des cornes utérines |
tuba erecta
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D) L'hystéroscopie diagnostique (examen de la cavité utérine à l’aide d’une caméra)
• Bords rigides
• Cornes dilatées
TRAITEMENT DE L'ADENOMYOSE
Seules les formes cliniques sont traitées. Les formes muettes et asymptomatiques ne justifient pas de traitement.
Le traitement médicamenteux est souvent proposé en première intention. Il concerne essentiellement les femmes en période d’activité génitale souhaitant garder la possibilité de procréation et soufrant de ménorragies faibles à modérées.
♦ Les progestatifs : Un traitement progestatif permet de rétablir un équilibre hormonal entre les oestrogènes et la progestérone, de réduire le flux menstruel et l’intensité des douleurs. Ces traitements sont administrés du 5ème au 25ème jour du cycle (traitement séquentiel) ou en continu.
♦ Le Danazol : Il inhibe également la sécrétion de gonadotrophines au niveau de l'hypophyse et par ce biais entraîne une atrophie de l’endomètre, mais possède des effets androgéniques qui expliquent qu'il soit de moins en moins prescrit (prise de poids, hirsutisme, acnée, troubles de l'humeur et rarement modification de la voix).
♦ Les analogues de la GnRh : Les analogues de la GnRh inhibent la production d’hormones FSH et LH au niveau de la glande hypophyse et par ce biais diminuent le taux d’oestrogènes. Ils sont utilisés généralement en pré opératoire afin de diminuer le risque d’anémie post opératoire et de faciliter le geste chirurgical.
Le traitement médicamenteux est souvent proposé en première intention. Il concerne essentiellement les femmes en période d’activité génitale souhaitant garder la possibilité de procréation et soufrant de ménorragies faibles à modérées.
♦ L'endométrectomie (résection endométriale) : La résection de l’endomètre sous hystéroscopie opératoire, permet dans 60 % des cas de réduire les saignements et d’éviter alors une hystérectomie. Cette intervention est indiquée chez une femme ne désirant plus de grossesse. L’endométrectomie permet l’analyse histologique des copeaux de résection afin de s’assurer de l’absence de pathologie maligne. Les échecs de cette technique sont expliqués par la présence de lésions adénomyosiques plus profondes, non accessibles à la résection.
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