LA CONTRACEPTION

L'implant contraceptif : Nexplanon®

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1- Qu'est-ce que l'implant contraceptif ?

L'implant est une méthode contraceptive hormonale. Il se présente sous la forme d'un petit bâtonnet flexible de la taille d'une allumette (4 cm de long et 2 mm de diamètre), inséré sous la peau au niveau de la face interne du bras non dominant (bras non utilisé pour écrire), 8 à 10 cm au-dessus du coude. Il est radio-opaque et non biodégradable.

L'implant libère une hormone progestative, l'étonogestrel, qui bloque l'ovulation et assure une contraception efficace pendant 3 ans maximum. Il ne contient pas d'oestrogène.

2- Depuis quand l'implant existe-t-il ?

Ailleurs dans le monde, on pose des implants depuis plus de 20 ans, en particulier dans les pays en développement. En France, où nous sommes toujours un peu à la traîne, le seul implant qui existe a été commercialisé pour la première fois en 2001. C'est le plus récent, mais aussi le plus fiable et le plus facile à utiliser.

3- Comment ça marche ?

Une fois l'implant inséré sous la peau, des orifices microscopiques se dilatent à la chaleur du corps et libèrent une hormone progestative (l'étonogestrel, similaire à celle qui est contenue dans les pilules progestatives, sans oestrogènes) et cette hormone diffuse dans le sang. Comme avec toutes les méthodes hormonales, le cerveau de l'utilisatrice perçoit les hormones dans le sang et « croit » que cette circulation d'hormone est synonyme de grossesse. De ce fait, l'ovulation est mise en sommeil. La quantité d'hormone présente dans l'implant est suffisante pour être efficace trois ans.

L'implant entraîne également des modifications de la glaire cervicale, augmentant sa viscosité et gênant ainsi le passage des spermatozoïdes.

Enfin il provoque une atrophie (diminution d'épaisseur) de l'endomètre (petite couche située à l'intérieur de l'utérus), ce qui empêche l'implantation de l'embryon.

4- Quand l'implant peut-il être posé ?

L'implant peut être posé n'importe quand dans le cycle, à condition d'être bien sûre qu'on n'est pas enceinte ... Dans ce cas, il faudra utiliser une méthode contraceptive non hormonale (préservatifs) pendant les 7 jours suivant l'insertion.


La période idéale de pose est cependant la suivante :

En l'absence de contraception hormonale au cours du mois précédent : l'implant sera inséré entre le 1er et le 5ème jour (au plus tard) du cycle (le 1er jour du cycle est le 1er jour des règles) même si la femme saigne toujours.

A la suite d'une contraception estro-progestative (pilule, anneau ou patch transdermique) :l'implant sera inséré de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif du contraceptif précédent ou le jour du retrait de l'anneau ou du patch. Au plus tard, l'implant doit être inséré le lendemain de l'intervalle habituel, sans comprimé actif (semaine d'arrêt entre 2 plaquettes ou comprimés placebo), sans anneau, sans patch.

A la suite d'une contraception orale uniquement progestative : l'implant peut être inséré à tout moment, dans les 24 heures suivant la prise du comprimé.

A la suite d'une contraception par un autre implant ou par un stérilet libérant un progestatif :l'implant sera inséré le jour du retrait du précédent implant ou du stérilet.

Après un avortement ou une fausse couche du 1er trimestre : l'implant sera inséré dans les 5 jours suivant l'avortement ou la fausse couche du premier trimestre.

Après une naissance non suivie d'un allaitement ou après un avortement ou une fausse couche du second trimestre : l'implant sera inséré entre le 21ème ou le 28ème jour après l'accouchement non suivie d'un allaitement ou l'avortement ou la fausse couche du second trimestre.

Après une naissance suivie d'un allaitement : l'implant devra être inséré après la 4ème semaine suivant l'accouchement suivi d'un allaitement. La patiente devra être avertie qu'elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours quivant l'insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, une grossesse devra être exclue.

5- Comment sont réalisés la pose et le retrait de l'implant ?

La pose et le retrait de l'implant sont réalisés sous anesthésie locale (soit avec un patch ou de la crème anesthésique Emla, soit mieux, avec une injection de Xylocaïne ou les deux), uniquement par un médecin ou une sage-femme familiarisé(e) avec ces techniques. La pose et le retrait de l'implant doivent être indolores !

La pose se fait à l'aide d'un applicateur qui contient l'implant. Les complications, essentiellement à type d'abcès, sont exceptionnels. La présence de l'implant peut être vérifiée par palpation par le médecin ou la sage-femme ou par la patiente elle même. Par contre, il ne se voit pas.

L'insertion et/ou le retrait peuvent parfois entraîner des ecchymoses, plus rarement une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Elle laisse une petite cicatrice de 2-3 mm.

Pour enlever l'implant, il suffit, après avoir endormi la peau un nouvelle fois, que le médecin ou la sage-femme fasse une petite incision de 2-3 mm en regard de l'extrémité inférieure de l'implant, le pousse vers l'orifice, l'attrape avec une pince et le retire. Comme l'incision est très petite, on la referme avec des stéristrips (sparadraps très fins), et la cicatrice est ensuite presque imperceptible.

Les retraits difficiles, qui peuvent aller jusqu'à une intervention chirurgicale sont rares ; ils se rencontrent surtout en cas de variation très importante de la masse graisseuse et/ou musculaire.

6- Y a-t-il un suivi particulier avec l'implant ?

Non, une fois l'implant posé, aucune visite de contrôle n'est nécessaire. Si vous tolérez bien votre implant, vous n'avez pas besoin de voir le médecin qui vous l'a posé pendant 3 ans, ou jusqu'à ce que vous ayez décidé de le faire enlever.

Cela ne vous dispense cependant pas de faire votre visite annuelle de surveillance.

7- Quelle est la durée de l'effet contraceptif de l'implant ?

L'effet contraceptif de l'implant dure 3 ans. En fait, il ne cesse pas brutalement d'agir au bout de 3 ans. Chez les femmes minces ou de poids normal, il agit probablement encore plusieurs mois au-delà des 3 ans indiqués par le fabriquant ; il n'est cependant pas possible de savoir combien de temps. Cela signifie que vous n'êtes pas à 2 mois près pour le faire changer, mais qu'il ne faut pas non plus trop attendre.

Et bien sûr, vous n'êtes jamais obligée de le garder 3 ans. Si vous voulez porter un implant quelques mois seulement, vous avez parfaitement le droit de vous le faire poser pour un délai limité. C'est à vous de décider du moment de vous le faire enlever, et non au médecin.

Il semble que l'implant soit efficace moins longtemps chez les femmes en surpoids. Chez ces utilisatrices, il est recommandé de le changer plus tôt (au bout de 2 ans 1/2 si l'IMC est supérieur à 25 et au bout de 2 ans, s'il est supérieur à 30).

Afin de penser à retirer l'implant au bon moment, une carte destinée à la patiente et une étiquette adhésive destiné au dossier patiente se trouvent dans la boîte.

8- Est-on sûr de l'effet contraceptif de l'implant ?

En matière de contraception, aucune méthode n'est fiable à 100%, mais l'implant fait partie des méthodes contraceptives les plus fiables. Il est efficace à plus de 99,5% (c'est-à-dire qu'on décrit moins de 5 grossesses par an pour 1000 utilisatrices). Et comme il n'y a pas de risque d'oubli, l'efficacité théorique est égale à l'efficacité réelle.

9- Après 3 ans, peut-on remettre un autre implant ?

Oui, au moment du retrait de l'implant, si cela est souhaité, un nouvel implant peut être inséré. Dans ce cas, le nouvel implant est placé au même endroit, en se servant de l'orifice de sortie de l'ancien implant pour insérer le nouveau.

Après le retrait de l'implant, si une grossesse n'est pas souhaitée, il est recommandé de démarrer tout de suite une nouvelle contraception.

10- Y-a-t-il des cas où l'implant ne peut pas être posé ?

Comme toute contraception hormonale, l'implant présente des contre-indications :

- Accident thrombo-embolique veineux évolutif, c'est-à-dire très récent, mais le fait d'avoir fait une phlébite auparavant, n'est pas une contre-indication à la pose d'un implant.

- Tumeurs malignes, connues ou suspectées, sensibles aux hormones sexuelles.

- Présence ou antécédent de tumeurs du foie (bénigne ou maligne).

- Présence ou antécédent de maladie hépatique sévère, jusqu'à normalisation des paramètres de la fonction hépatique.

- Saignements génitaux non diagnostiqués.

- Allergie à l'un des composants de l'implant (copolymère éthylène/acétate de vinyle, étonogestrel, sulfate de baryum, stéarate de magnésium).

11- Quels sont les médicaments qui peuvent compromettre l'effet d'un implant ?

Il s'agit des médicaments qui compromettent aussi les effets des pilules contraceptives, car ils sont inducteurs enzymatiques (ils accélèrent la dégradation par le foie des médicaments qui leur sont associés) :

- Certains médicaments antiépileptiques (phénobarbital et autres barbituriques, phénytoïne, primidone, topiramate, vigabatrin, carbamazépine, felbamate, oxcarbazepine).

- Certains antiviraux (antiprotéases) utilisés contre le VIH

- Un antifungique (médicament contre les champignons) : la griséofulvine

- Le millepertuis, une plante médicinale, vendue sans ordonnance !

Si un tel médicament est indispensable, une contraception mécanique (préservatifs) complémentaire devra être utilisée pendant le traitement et les 28 jours suivant son arrêt. Si la femme est traitée à long terme avec un inducteur enzymatique, il est recommandé de retirer l'implant et une méthode contraceptive non hormonale sera prescrite.

12- Aurais-je mes règles avec l'implant ?

En reproduisant l'état hormonal de la grossesse, l'implant met l'ovulation en sommeil. De plus il ne contient qu'un progestatif, sans oestrogène, et la diffusion est continue. Enfin, à l'apport hormonal d'une contraception s'ajoutent toujours les propres sécrétions de la patiente.

Schématiquement, les oestrogènes sont responsables d'un épaississement de l'endomètre (petite couche située à l'intérieur de l'utérus) et les progestatifs d'un amincissement de cet endomètre. Lors d'un cycle spontané, les règles sont provoquées par la chute hormonale en fin de cycle ; sous pilule oestro-progestative, c'est l'arrêt de la prise (ou l'utilisation de placébos) qui provoque les saignements (on devrait dire hémorragies de privation et non règles). L'implant est responsable d'une atrophie (diminution d'épaisseur) de l'endomètre et paradoxalement, les saignements seront d'autant plus fréquents et abondants que l'atrophie sera importante.

Tout ceci explique que le schéma des saignements sous implant est forcément différent d'un cycle "normal" et variable selon chaque femme, voire pour une même femme, à différentes périodes de sa vie.

La majorité des utilisatrices ont des saignements moins fréquents et plus irréguliers qu'en l'absence de contraception. Le plus souvent, les saignements sont peu abondants (spotting). Environ 1 femme sur 5 décrit une absence totale de règles (aménorrhée) et 1 femme sur 5 des saignements fréquents et/ou prolongés, parfois très gênants.

Les femmes qui ont des règles trop fréquentes, ou des saignements légers plus ou moins permanents pendant les premiers mois d'utilisation peuvent diminuer ce phénomène en prenant des anti-inflammatoires, par cures de quelques jours. Le plus souvent, cela suffit à interrompre durablement les saignements. Une autre méthode, quand les saignements sont très fréquents ou très gênants, consiste à prendre des oestrogènes, qui ont tendance à ré-épaissir l'endomètre. Et malheureusement, quand ces méthodes ne fonctionnent pas, le dernier recours est le retrait de l'implant.


A retenir :

Si vous n'avez pas de règles dans les semaines ou les mois qui suivent la pose d'un implant, ne vous inquiétez pas : vous n'êtes pas enceinte. C'est un effet fréquent. L'absence de règles ne compromettra pas votre aptitude à être enceinte après le retrait de l'implant. En cas de doute (autres signes de grossesse comme des nausées, une tension mammaire ...), un test de grossesse pourra bien sûr être pratiqué.

Si vous avez des règles irrégulières, c'est également un effet de l'implant. Cette irrégularité peut durer pendant les trois ans que vous le porter. Elle ne veut pas dire que l'implant est inefficace.

Le profil des saignements peut également changer, au cours de ces trois ans. En particulier si vous perdez beaucoup du poids, vous pouvez voir apparaître des saignements, alors que vous étiez en aménorrhée jusqu'à présent. Une période de fatigue, de stress, peut également perturber l'équilibre hormonal et donc être responsable de saignements.

13- Est-ce que l'implant fait prendre du poids ?

Toutes les méthodes hormonales de contraception reproduisent peu ou prou l'état hormonal de la grossesse ; comme toutes les méthodes hormonales, l'implant peut favoriser une prise de poids importante chez certaines femmes prédisposées.

Les femmes les plus susceptibles de prendre du poids sous implant sont celles qui :

- étaient déjà en surpoids et avaient tendance à prendre du poids facilement, comme les autres femmes de leur famille (mère, soeurs)
- avaient déjà pris du poids de manière marquée brusquement (à l'adolescence) ou progressivement (à l'âge adulte) à l'occasion de la prise d'une pilule
- avaient pris beaucoup de poids pendant leur(s) grossesse(s) - plus de 15 kg - et ne l'ont pas reperdu ensuite.

Ces femmes peuvent également avoir des difficultés à perdre du poids si elles désirent maigrir.

A l'inverse, certaines femmes en surpoids peuvent très bien tolérer parfaitement l'implant (tout dépend en fait, comme pour les saignements, de l'équilibre hormonal entre le progestatif apporté par l'implant et les hormones sécrétées par la patiente), et il est exceptionnel que l'implant génère une prise de poids chez les femmes minces ou maigres.

14- L'implant favorise-t-il l'acné ?

L'implant contient un progestatif, hormone qui ressemble aux hormones masculines. Chez les personnes qui y sont sujettes, le progestatif de l'implant peut accentuer l'acné. Il est donc important que les femmes qui choisissent l'implant le sachent avant de choisir cette méthode.

Chez les femmes prédisposées à ces phénomènes, il peut également (comme beaucoup de progestatifs) favoriser la séborrhée (peau grasse), un certain certain degré d'hisutisme (pousse des poils) et ... la chute des cheveux. Mais encore une fois, ces phénomènes surviennent essentiellement chez les femmes qui y sont déjà sujettes. Le progestatif de l'implant ne fait qu'accentuer une prédisposition personnelle, il ne la crée pas.

En résumé : l'implant n'est pas recommandé chez les patientes qui ont dû avoir recours à une pilule oestro-progestative ou un traitement par Androcur ou Roacutane pour venir à bout d'une acné sévère, ou d'un problème d'hirsutisme.

15- Après avoir enlevé son implant, combien de temps faut-il attendre avant de pourvoir être enceinte ?

Comme toutes les méthodes hormonales, l'implant reproduit l'état hormonal de la grossesse. Quand l'implant est retiré, le retour à un cycle normal est similaire à celui qui suit un accouchement : de l'ordre de 4 à 8 semaines avant que des règles normales réapparaissent (si la patiente n'en avait pas pendant l'utilisation de l'implant).

Ensuite, une fois le cycle naturel de la femme rétabli, le délai avant une grossesse est variable en fonction de la femme et du couple...

16- L'implant est-il remboursé ?

Vous devez acheter l'implant en pharmacie, sur ordonnance de votre médecin ou ou de votre sage-femme. Il coûte environ 140 euros et est remboursé à 65 % par la sécurité sociale (à 100% si vous avez une mutuelle). Donc, beaucoup moins cher qu’une pilule prise pendant 3 ans...

17- Questions diverses ?

Depuis que j'ai un implant, ma libido (mon désir sexuel) est à zéro. Est-ce que l'implant est responsable ? : Toutes les méthodes hormonales peuvent diminuer la libido ... Si vous avez observé une nette diminution de votre désir à partir du moment où il a été posé, et si vous n'avez pas d'autre raison de manquer de désir (dépression, maladie, problème de couple, etc.) alors, oui, vous êtes en droit de faire retirer votre implant pour cette raison.

Peut-on se faire poser un implant après un accouchement, et quand on allaite son bébé ? : Oui. Et cela peut-être fait le lendemain de l'accouchement (donc, à la maternité) ou n'importe quand au cours des semaines qui suivent.

Ce qu'il faut savoir :
- si vous avez pris beaucoup de poids (plus de 15 kilos) pendant votre grossesse, utiliser un implant peut vous empêcher de les perdre
- il semble que les saignements sous implant soient plus fréquents quand l'implant est inséré très tôt après l'accouchement ; il n'y a pas d'inconvénient à attendre 15 jours ou 3 semaines pour le poser : l'ovulation ne se produit pas avant le 21e jour qui suit l'accouchement
- l'implant est compatible avec l'allaitement ; la quantité d'hormone qui passe dans le lait est infime, et ne met pas le bébé en danger. L'absence d'oestrogènes ne risque pas de diminuer la sécrétion de lait, comme cela peut être le cas avec les pilules oestro-progestatives

L'implant est-il utilisable par une femme qui a une endométriose ? : Oui, car il contient un progestatif, qui est utilisé pour traiter l'endométriose, mais il peut être insuffisant pour faire disparaître les symptômes de l'endométriose, en particulier les règles douloureuses. Le traitement de l'endométriose repose alors plutôt sur l'utilisation de progestatifs à fortes doses.

Peut-on utiliser un implant quand on a des migraines avec la pilule ou pendant ses règles ? : Oui, un implant est beaucoup moins dangereux pour une femme migraineuse qu'une pilule contenant des estrogènes. Et comme l'implant endort l'ovulation et espace ou fait disparaître les règles, il espace aussi les migraines liées aux règles.

Je fume, est-ce que je peux utiliser un implant ? : Oui. Ce qui est incompatible avec le tabac, après 35 ans, ou après 15 ans de consommation de tabac, c'est l'estrogène présent dans les pilules combinées. L'implant est sans danger pour les femmes qui fument. (Mais le tabac, lui ...).

J'ai des adénofibromes du sein. Puis-je porter un implant ? : Oui. Les maladies bénignes du sein ne sont jamais une contre-indication à l'implant.

J'ai fait une phlébite. Est-ce que je peux utiliser un implant ? : Oui. L'implant n'est pas contre-indiqué après une phlébite.

J'ai des facteurs de risque cardio-vasculaires (diabète, hypertension, hypercholestérolémie ...). L'implant est-il contre-indiqué ? : Non. Comme l'implant ne contient pas d'estrogènes et que ce sont eux qui posent problème, il peut être posé chez des femmes qui ont ce genre de pathologies.

J'ai quatorze ans. Puis-je utiliser un implant ? : Oui. Tout comme vous pourriez utiliser une pilule progestative ou combinée. Comme toute prescription de contraception, la pose d'un implant est gratuite et anonyme pour les mineures. Et l'implant est sans danger pour les adolescentes. Il est en revanche bien plus sûr qu’une pilule et bien plus économique (il est remboursé intégralement). Et il peut être utilisé sans l’accord des parents, bien sûr, comme toute contraception (le médecin a en effet interdiction d'enfreindre le secret et de prévenir les parents d’une mineure qui demande une contraception ; s'il le fait, il peut être poursuivi en justice).

J'ai quarante-sept ans. Est-ce que je peux me faire poser un implant, et quand dois-je le faire enlever ? : Vous pouvez utiliser un implant pendant plusieurs années, et ne vous le faire enlever que lorsque vous serez ménopausée. En effet, en France, les femmes sont ménopausées de plus en plus tard, et des grossesses sont souvent encore possibles après la cinquantaine. Il n'est donc pas recommandé de cesser d’avoir une contraception avant la ménopause. Et il n'y a pas de danger à porter un implant au-delà de cinquante ans.



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