La règle d'or est d'en parler avec votre conjoint, il paraît évident pour vous qu'il sera présent mais qu'en est-il de son point de vue ?
Il garde de cette naissance un souvenir impérissable et toujours bouleversant. Ce qu'il ressent est tellement fort qu'il reste souvent sidéré de leur nouvelle paternité. Mais chaque futur papa le vit à sa manière, selon son propre caractère et sa propre histoire. Certains participent activement en aidant leur femme à contrôler sa respiration, d'autres rassurent par leur simple présence, la majorité restent à côté de leur femme et plusieurs d'entre eux coupent le cordon ombilical. Enfin, il y a ceux qui vont et qui viennent entre deux cigarettes. Assister à l'accouchement et à la naissance de son enfant n'est pas si facile qu'on le croit. Tout d'abord sur le plan émotionnel il n'est pas facile d'être spectateur des douleurs de sa partenaire. Ce sentiment d'impuissance peut rendre le futur papa nerveux, irritable et ce n'est pas aidant pour la future maman qui a besoin de calme et confiance.
L’accouchement est un évènement qui a de quoi perturber leur sensibilité et il est naturel que certains papas redoutent la vision du sang, un geste chirurgical. Il est arrivé plus d’une fois que des futurs papas, profondément choqués par de telles scènes, voient leur vie sexuelle perturbée.
Le regard que l’on pose sur un papa absent lors de l’accouchement ne doit pas être accusateur, même si la pression sociale et la mode voient cette présence comme une “obligation”.
Les cours de préparation à l'accouchement offrent des échanges avec des professionnels de santé : cela permet au futur papa de trouver sa place et de mûrir son futur rôle de "pilier" de famille en réalisant sa propre "gestation" mentale.