LE BILAN CHEZ L'HOMME
Le bilan hormonal masculin
Dans la majorité des cas, c’est la présence d’une anomalie du spermogramme (en particulier une absence ou une diminution importante du nombre de spermatozoïdes) qui conduira à la réalisation d’un bilan hormonal.
Les causes hormonales d’infertilité sont rares (environ 1% des cas) ; il est cependant utile de les dépister car le traitement hormonal peut, dans certains cas, corriger les anomalies de la spermatogénèse et ainsi traiter l’infertilité.
Les causes hormonales d’infertilité sont rares (environ 1% des cas) ; il est cependant utile de les dépister car le traitement hormonal peut, dans certains cas, corriger les anomalies de la spermatogénèse et ainsi traiter l’infertilité.
LA TESTOSTÉRONE OU HORMONE MÂLE
Un taux circulant faible de testostérone a pour conséquence une faible imprégnation androgénique, c’est-à-dire en hormone mâle et définit l’hypogonadisme. Cela peut être la conséquence soit d’une insuffisance de sécrétion testiculaire, soit d’un défaut de stimulation des testicules par l’hypophyse (voir le chapitre anatomie), soit de certains traitements hormonaux (anti-androgènes, œstrogènes, androgènes de synthèse).
Les augmentations sont observées chez les patients traités par la testostérone, en cas d’hyperthyroïdie et dans le cas très rare d’une résistance aux androgènes (il existe un défaut du récepteur à la testostérone qui fait que les testicules sont insensibles à l’action de la testostérone).
La testostérone diminue de façon normale avec l’âge ; sa valeur normale doit être supérieur à 3 ng/ml et on parle d’hypogonadisme en dessous de 2 ng/ml.
La testostérone circule dans le sang liée à une protéine ; pour compléter le dosage de la testostérone, on peut aussi doser la testostérone libre et la testostérone biodisponible (testostérone libre plus testostérone faiblement liée à l’albumine) ; ce sont en effet ces formes qui sont actives.
Il est conseillé de faire le dosage le matin et d’éviter l’effort physique avant le prélèvement, car celui-ci augmente le taux de testostérone circulant.
L'HORMONE FOLLICULO-STIMULANTE (FSH)
Cette hormone, sécrétée par l’hypophyse (petite glande située à la base du cerveau) a pour rôle de stimuler les testicules et permettre la sécrétion de Testostérone et la fabrication des spermatozoïdes.
Sa valeur doit être comprise entre 1,5 et 10 UI/l. En temps normal, lorsque tout fonctionne bien, si la testostérone baisse, la FSH augmente pour “booster” les testicules ; à l’inverse lorsque le taux de testostérone augmente, cela envoi un message au cerveau pour lui dire qu’il y a assez de FSH (c’est ce que l’on appelle le rétrocontrôle négatif).
L’analyse du taux de testostérone et du taux de FSH permet de distinguer différents cas de figure :
Les augmentations sont observées chez les patients traités par la testostérone, en cas d’hyperthyroïdie et dans le cas très rare d’une résistance aux androgènes (il existe un défaut du récepteur à la testostérone qui fait que les testicules sont insensibles à l’action de la testostérone).
La testostérone diminue de façon normale avec l’âge ; sa valeur normale doit être supérieur à 3 ng/ml et on parle d’hypogonadisme en dessous de 2 ng/ml.
La testostérone circule dans le sang liée à une protéine ; pour compléter le dosage de la testostérone, on peut aussi doser la testostérone libre et la testostérone biodisponible (testostérone libre plus testostérone faiblement liée à l’albumine) ; ce sont en effet ces formes qui sont actives.
Il est conseillé de faire le dosage le matin et d’éviter l’effort physique avant le prélèvement, car celui-ci augmente le taux de testostérone circulant.
L'HORMONE FOLLICULO-STIMULANTE (FSH)
Cette hormone, sécrétée par l’hypophyse (petite glande située à la base du cerveau) a pour rôle de stimuler les testicules et permettre la sécrétion de Testostérone et la fabrication des spermatozoïdes.
Sa valeur doit être comprise entre 1,5 et 10 UI/l. En temps normal, lorsque tout fonctionne bien, si la testostérone baisse, la FSH augmente pour “booster” les testicules ; à l’inverse lorsque le taux de testostérone augmente, cela envoi un message au cerveau pour lui dire qu’il y a assez de FSH (c’est ce que l’on appelle le rétrocontrôle négatif).
L’analyse du taux de testostérone et du taux de FSH permet de distinguer différents cas de figure :
• testostérone diminuée et FSH basse ou normale : défaut de stimulation par l’hypophyse (hypogonadisme hypogonadotrope)
• testostérone diminuée et FSH augmentée : anomalie testiculaire (hypogonadisme testiculaire)
• testostérone augmentée et FSH augmentée : résistance aux androgènes
• testostérone normale et FSH normale : on recherchera dans ce cas un obstacle sur les voies spermatiques.
LA PROLACTINE
Un excès de prolactine peut être responsable d’une altération du sperme et d’une baisse de libido avec troubles de l’érection. La cause la plus fréquente est l’origine médicamenteuse. En l’absence de prise médicamenteuse ou d’insuffisance rénale, l’augmentation de la prolactine peut être liée à un adénome à prolactine (tumeur bénigne de l’hypophyse).
La sécrétion de prolactine est influencée par le stress et l’effort physique ; il vaut donc mieux faire le dosage le matin.
LA TSH
Cette hormone est sécrétée par l’hypophyse et son rôle est de stimuler la thyroïde. C’est essentiellement l’hyperthyroïdie qui est responsable de perturbations du spermogramme (dans ce cas la TSH est basse) mais l’hypothyroïdie responsable de fatigue peut altérer la libido (dans ce cas la TSH est élevée).
Il s’agit d’une protéine sécrétée par les cellules testiculaires ; sa valeur est corrélée à la concentration et la mobilité des spermatozoïdes éjaculés et au volume testiculaire. Le taux normal est de 94 à 327 g/ml.
Cette hormone est sécrétée par l’hypophyse et son rôle est de stimuler la thyroïde. C’est essentiellement l’hyperthyroïdie qui est responsable de perturbations du spermogramme (dans ce cas la TSH est basse) mais l’hypothyroïdie responsable de fatigue peut altérer la libido (dans ce cas la TSH est élevée).
L'INHIBINE B
Il s’agit d’une protéine sécrétée par les cellules testiculaires ; sa valeur est corrélée à la concentration et la mobilité des spermatozoïdes éjaculés et au volume testiculaire. Le taux normal est de 94 à 327 g/ml.